La MACA Chacon, plante de la fertilité ?
La phytothérapie
La phytothérapie désigne la médecine fondée sur les extraits de plantes et les principes actifs naturels comme ceux de la maca. Ce mot vient du grec « phytos » qui signifie plante et « therapeuo » qui signifie soigner. Ces produits ne peuvent être brevetés, puisque c’est le mélange d’une multitude de molécules déjà savamment dosées par la nature elle-même qui apporte ses réponses à certains dérèglements. Si la phytothérapie ne peut se substituer à la médecine traditionnelle, elle apporte toutefois certaines réponses validées par des travaux de recherche scientifique dont il serait dommage de se priver.
De la tradition ancestrale à l’étude scientifique
Traditionnellement, la Maca était cultivée pour couvrir un besoin purement alimentaire chez différentes éthnies péruviennes parmi lesquelles les Pumpush, les Yaros ou encore les Indiens Ayarmaca. Au XVIème siècle, les conquistadores espagnols qui découvrent le Pérou remarquent des « bébés bien nourris et des adultes de grande taille » sur les plateaux les plus élevés des Andes. Ils développent la conviction d’un lien direct avec leur alimentation à base de Maca. Progressivement la Maca se voit attribuer de nombreuses vertus et notamment de rééquilibrer les désordres hormonaux impliqués dans les problématiques d’infertilité. Forts de cette conclusion, les conquistadors installés à haute altitude commencent à nourrir leur bétail de racine de Maca cuite ou bouillie afin d’améliorer la reproduction de leur bêtes et notamment les moins fertiles.
En effet, Un article l’International Journal of Biomedical Science publié en Novembre 2006 (titré Hormone-Balancing effect of Pre-Gelatinized Organic Maca (Lepidium Peruvianum Chacon) : Biochemical and Pharmacodynamic Study on Maca using Clinical Laboratory Model on Ovariectomized rats) décrit la composition naturelle de la maca et souligne que les alakoïdes concentrerait une grande partie des principes actifs contenus dans la plante tout en insistant sur le fait que ce n’est malgré tout pas un composant isolé mais l’ensemble des composants qui constitue l’intérêt de la Maca Chacon. A elle seule la maca apporte par ailleurs des fibres, des antioxydants (via le glucosinolate et les acides linoléiques), mais aussi des minéraux (calcium, cuivre, magnesium, potassium, sodium, zinc, iode et fer), des acides aminés et des vitamines (notamment B2, B5, C et niacin).
La Maca Lepidium Chacon, la reine des macas !
Plus de 150 variétés de Lepidium, et même plusieurs variétés de maca sont répertoriées à ce jour. Les premières études que nous avons retrouvées sont issues des recherches du Dr Gloria Chacon de Popivici, PhD dans les années 60. Dr Chacon de Popidici met en lumière que la variété de Maca présente sur les hauts plateaux des Andes et à laquelle on attribue des vertus historiques est différente de celles qui commencent à être commercialisées à cette époque, référencée sous les noms Lepidium Meyenii Walp et Lepidium Gelidium. Aujourd’hui encore la plupart des Maca en vente sont de ces variétés dont les propriétés ne sont pas celles mises en lumière par la tradition péruvienne. C’est ainsi que le Dr Chacon a donné son nom à la variété historique de la Maca enregistrée sous le nom de Maca Lepidium Chacon.
Pourquoi Fertissime référence la Maca Lepidium Chacon plutôt qu’une autre variété ?
Parce que Fertissime choisi ses produits non pas pour les marges dégagés mais pour la qualité du produit, notre choix s’est naturellement porté sur la plus riche des variétés ; Outre le fait qu’il s’agisse de plantes différentes qui ne se ressemblent pas, la Maca Lepidium Chacon est cultivée sur la province de Junin, entre 4000 et 4300m d’altitude où elle bénéficie d’un climat singulier. Des pluies régulières, des vents forts, et des températures extrêmes créent un environnement idéal pour que se développent de manière équilibrée l’ensemble des éléments que présente naturellement la plante. Par ailleurs le sol est granitique et volcanique ce qui crée une terre acide propice. Enfin la proximité de mines de cuivre, de fer et d’argent contribuent à la minéralisation de la terre, minéraux qu’on retrouve dans la Maca Lepidium Chacon qui est une plante différente de la Lepidium Meyenii Walpers en témoigne la photo ci-dessous. Pour plus d’informations sur les qualités de la Maca Fertissime, c’est par ici !
Depuis lors plusieurs études scientifiques ont été menées sur la Maca et ses vertus afin de démêler le vrai du faux porté par la médecine traditionnelle péruvienne. Afin de protéger le consommateur contre des propriétés farfelues, la loi Européenne limite notre capacité à souligner directement les bénéfices d’un produit qui n’est pas classifié comme médicament. Concernant la maca, de nombreuses études ont été menées, et nous mettons donc à votre libre disposition des extraits de quelques thèses.
Sélections de thèses et articles
Pour plus de lisibilité nous proposons la traduction des quelques passages de ces articles. Notre responsabilité ne saurait être engagée sur d’éventuelles erreurs de traductions. N’hésitez pas à proposer vos rectifications !
Titre : Lepidium Meyenii (Maca) Increases litter size in normal adult femal mice.
Publication : 3 Mai 2005 dans Reproductive Biology and Endocrinology
« Notre étude confirme pour la première fois que l’utilisation traditionnelle de la Maca améliore la fertilité des femelles ».
« La taille des portées (de souris ndlr) était plus importante au moment de la naissance et au 4ème jour de vie dans les groupes traités avec de la Maca que dans le groupe témoin ».
Titre : Lepidium Meyenii (Maca) improved semen parameters in adult men.
Publication : Decembre 2001, Department of Physiological Sciences, Faculty of Sciences and Phylosophy and Instituto de Investigaciones de la Altura. Universidad Peruana Cayetano Heredia, Lima Peru
« Le volume de sperme, la concentration en spermatozoïdes, le nombre de spermatozoïdes mobiles et la motilité (classe a + b) ont été significativement augmentés après le traitement par la Maca. La vitalité a également augmentée, mais statistiquement de manière non significative»
Titre : Peruvian Maca : Two scientific names Lepidium Meyenii Walpers and Lepidium Peruvianum Chacon – Are they phytochemically synonymous ?
Publication : Mars 2005 dans l’International Journal of Biomedical Science
Paragraphe 2 et 3 de la section « Abstract »
« Sur la base des résultats présentés dans cette présente étude, le nom scientifique L. meyenii, utilisé depuis 1843 pour la Maca péruvienne par de nombreuses sources au niveau mondial, y compris les organismes de réglementation aux États-Unis, UE, Australie et plus récemment en Chine, semble être utilisé par erreur et devrait être formellement révisé. Il est conclu que l’isotype de la Maca péruvienne cultivée sous son nom scientifique Lepidium Peruvianum Chacon, présente toutes les caractéristiques propres à cette plante historiquement documentée, et cultivée dans les hautes terres des Andes. Son utilisation traditionnelle et ses propriétés sont reconnues, et confirmées dans des études cliniques récentes pour son utilisation actuelle incluant les avantages diététiques, thérapeutiques et de santé attendus»
Titre : Use of Gelatinized Maca (Lepidium Peruvianum) in Early Postmenopausal Women
Publication : Juin 2005 dans l’International Journal of Biomedical Science
« Il est raisonnable de penser qu’en tant que plante adaptogène, 2 mois de prise de la Maca Lepidium Chacon par EPMW peut aider à corriger les symptômes de FSH élevée, et peut ralentir la diminution du taux d’oestradiol E2 afin de contribuer à soulager des différentes symptômes et manifestations associées à l’inconfort de la ménopause ».
Titre : Hormone-Balancing effect of Pre-Gelatinized Organic Maca (Lepidium Peruvianum Chacon): Biochemical and pharmacodynamics study on Maca unique clinical laboratory model on ovariectimized rats
Publication : Septembre 2006 dans l’International Journal of Biomedical Science
« Dans le travail initié sur la Maca par le Dr Chacon, elle a établi qu’il se trouvait 4 alkaloïdes dans la racine de maca et non dans les hormones de la plante, qui ont produit des effets sur la fertilité des ovaires et des testicules de rats qui ont subi les tests (…) Elle en déduit que les alcaloïdes agissent sur l’axe hypothalamo-hypophysaire ce qui explique pourquoi les rats mâles comme femelles sont impactés de manière cohérente avec leur genre».
