L’Alchémille des Alpes

Présentation de l’Alchémille des Alpes
L’alchémille des Alpes est une plante vivace, herbacée, à rhizome épais. Elle est très abondante en Europe. Elle se plait dans des zones tempérées, des lieux humides, les bois. On la retrouve également dans les prairies alpines, de 400 à 2900 mètres d’altitude.
Le nom botanique, Alchemilla, viendrait du terme « Alchimie » : certaines espèces ont des feuilles en forme de réceptacle capables de recueillir la rosée. Cette rosée, qui serait en réalité, selon certains auteurs, une sécrétion de la plante elle-même.
L’Alchémille présente de nombreuses variétés qui se distinguent en deux catégories dites Alpina et Vulgaris. L’Alchémille Vulgaris est plus courante que l’Achémille Alpina, ou Alchémille des Alpes. Cette dernière se cueille exclusivement en moyenne et haute altitude, ce qui en fait une variété plus rare, mais également plus efficace d’après la phytothérapie traditionnelle.
L’Alchémille des Alpes
Les teintures-mères (alcoolatures) sont produites à partir de plantes fraîches provenant du département des Hautes Alpes, exclusivement. Les principes actifs de l’alchémille se retrouvent dans l’ensemble de la plante, racine comprise. L’intégralité de la plante repose dans plusieurs alcools de titres alcooliques différents savamment dosés, et dans un ordre précis.
Les alcools utilisés sont aussi de qualité biodynamique. Le protocole d’extraction implique un trempage immédiat de la plante. La mise en macération dans l’alcool se réalise dans les heures qui suivent le ramassage et un pressage manuel modéré.
Les vertus de l’Alchémille des Alpes
Depuis Hildegarde Von Bingen qui soulignait déjà au XIIème siècle les vertus de l’Alchemille des Alpes, de nombreuses vertus ont été rapportées en gynécologie. On évoque son action « progestérone mimétique », « favorisant la nidation » ou « accélérant la cicatrisation de l’appareil génital féminin ». Afin de protéger le consommateur contre des propriétés farfelues, la loi Européenne limite notre capacité à souligner directement les bénéfices d’un produit qui n’est pas classifié comme médicament. Je vous renvoie donc sur l’extrait du « Précis de Phytothérapie » de Mr. Christian Escriva :
